L’ostéopathie a été crée en 1872 par le médecin américain Andrew Taylor Still.
Insatisfait de la médecine de l’époque qui n’a jamais vraiment répondu à ses espérances, il rompt définitivement avec la médecine traditionnelle, et pose les fondements de l’ostéopathie :
- La loi de l’artère est suprême : Les régions dont la vascularisation est altérée voient leur fonction et leur équilibre biologique perturbés. L’ostéopathie permet de favoriser cette circulation en redonnant de la mobilité aux structures.
- L’homéostasie : Le corps a la capacité d’auto-régulation et d’auto-guérison. L’ostéopathie supprime les barrages structurels qui font obstacles à la circulation sanguine et nerveuse, permettant au corps de se rééquilibrer.
- La structure gouverne la fonction : Toute perte de mobilité d’une structure perturbe la fonction de celle-ci.
- Le corps est un tout et doit être considéré comme tel : Chaque structure du corps est reliée aux autres par de multiples éléments anatomiques. Toute perturbation dans une quelconque région du corps aura une répercussion sur la globalité du corps. L’ostéopathie vise à soigner la cause et non seulement les symptômes.
Ainsi, les champs d’actions en ostéopathie sont très vastes :
- Les douleurs rachidiennes (cervicalgies, dorsalgies, costalgies, lombalgies, sciatalgie, névralgie cervico-brachial… )
- Le système appendiculaire (épaules, coudes, poignets, mains, hanches, genoux, pieds)
- L’ATM (articulation temporo-mandibulaire)
- Les céphalées, les vertiges, les acouphènes
- Les troubles ORL
- Les troubles de l’appareil digestif
- Les troubles circulatoires
- Les troubles de l’appareil gynécologique et urinaire
L’ostéopathie peut être pratiquée aussi bien à titre curatif qu’à titre préventif, ou encore post opératoire.